Alpha Beit 2

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Association aur

Alpha Beit 2

 

Edité par l’Association AUR

Alpha Beit n°2 a été conçu pour minimiser le nombre de leçons nécessaires à un bon apprentissage des lettres avec les voyelles et des règles de grammaire de base. La présente méthode repose sur le fait que l’enfant a déjà parfaitement acquis le nom de chaque lettre et voyelle, et qu’il sait les différencier très clairement (Alpha Beit n°1). Le but étant l’apprentissage le plus parfait et le plus rapide, sans ces prérequis ce livret ne serait pas suffisamment complet, et l’enfant nécessiterait de nombreux autres exercices non présents dans l’ouvrage.

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Leçons principales

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Voyelles & Lettres

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Lettres & Voyelles

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Sens de lecture

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Règles du Chéva

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Règles de grammaire

Alpha beit 1

Visionneuse

Présentation

A la suite de l’Alpha Beit Vol.1, où l’enfant a appris à reconnaitre les lettres et les Nékoudot, Alpha Beit Vol.2 initie à la lecture graduellement jusqu’à la lecture du début du ‘Houmach Vayikra.

Les sons sont composés de deux éléments :

Le premier élément est produit par la bouche seule. On n’entend pas la voix, comme lorsque l’on est aphone à cause du froid. Ce premier élément s’appelle une “consonne“.

Le deuxième élément est réalisé par les cordes vocales : ce sont les voix, d’où le nom “voyelles“.

Les voix émises par les cordes vocales sont ensuite “formées” par la cage de la bouche, à l’aide des joues.

Les philosophes font correspondre chaque voix à un son. Celles-ci sont classées en 7 notes principales et 5 bémols (on les retrouve dans l’astrologie et toutes les autres sciences). Ces sons composent les notes de tous nos instruments de musique, avec un total de 12, comme le nombre de nos Chevatim.

Dans le présent ouvrage, les voix ont été rangées de la plus aigüe à la plus grave, suivant l’ordre astrologique (bien que, sur terre, les sonorités les plus graves sont celles qui subissent une plus importante gravité – d’où le nom “grave”).

Afin de favoriser l’apprentissage par la mémoire visuelle également, les sons des voyelles ont été imagées par cinq animaux dont le cri fait entendre les mêmes sonorités (sachant que la philosophie classe les animaux en partant des plus petits tels que la souris, pour aboutir aux plus puissants comme le lion, tout en passant par le quadrupède le plus inoffensif qu’est le mouton, et par les oiseaux chasseurs, comme le corbeau).

L’apprentissage

Ce livre comporte trois chapitres principaux, ainsi que quelques règles de grammaire. Tout le reste consiste à de la mise en pratique et de la reconnaissance visuelle.

Ces trois chapitres sont primordiaux, et tant qu’ils ne sont pas clairement acquis, on n’abordera pas la suite.

Chapitre 1 : Les consonnes, qui apparaissent en bleu (p.1-2)

On les prononce en articulant (sans voix) le début du nom de la lettre. Par exemple, pour le Dalète, on articule “D…”; pour le Vav, “V…” etc.

On commence par enseigner à l’enfant la différence entre une consonne et une voyelle.

Ensuite, on lui apprend à ne prononcer que la première consonne du nom de la lettre, sans voix.

Chapitre 2 : Les voyelles, qui apparaissent en rouge (p.3-4)

La voyelle est la voix qui accompagne la consonne.

Pour commencer, on apprend la voix séparément : c’est la sonorité de la première syllabe dans le nom de la voyelle. Par exemple, pour le Pata’h, on entend “A” dans la première syllabe ; pour le Ségol, on entend “É” etc. Ces voix sont classées en 5 catégories : “I”, “É”, “OU”, “A” et “O”.

Chapitre 3 : L’association des lettres avec les voyelles (p.5)

Elle s’enseigne dans le sens suivant : d’abord la consonne, et ensuite la voyelle. Par exemple, Dalète Kamats se dira “D…” puis “A” qui fait “da”.

On veillera à ne surtout pas enseigner l’inverse – ex. Kamats Dalète, car cela engendrerait deux types de problèmes :

-Le premier est la dyslexie, car on enseigne à l’enfant à apprendre à l’envers, et il risquerait d’inverser les prononciations lorsqu’il sera devant plusieurs syllabes. Par exemple, Kamats-Dalète ‘Hirik-Reich donnera pour l’enfant “A” “D” “I” “R” avec pour résultat “adir” au lieu de “dari”.

-Si cet enfant a la “chance” de réfléchir à l’envers, il rencontrera ce problème d’inversion au moment de l’apprentissage du français où la voyelle apparait à la suite de la consonne. Par exemple, pour le mot “va”, il aura tendance à lire “av”, car c’est le lien qu’il aura appris à faire entre consonnes et voyelles en Lachone Hakodèch.

Ainsi, soit on crée une dyslexie en Lachone Hakodèch, et l’enfant reste stable ; Soit on crée une dyslexie en français, et l’enfant analyse tout à l’envers, car il se réfère au Lachone Hakodèch, mais ce n’est pas la langue dans laquelle il s’exprime ; Soit, au pire, l’enfant est totalement perturbé en Lachone Hakodèch et en français.

Si l’enfant réussit son apprentissage dans les deux langues, après avoir intégré une telle méthode, c’est qu’il a appris comme un âne bâté, sans créer ses propres références au cours de son apprentissage. On pourrait ainsi lui enseigner une chose et son contraire sans que cela ne le dérange. Il sera réellement en difficulté à l’étude la Guemara où sa compréhension personnelle sera absolument nécessaire mais qu’il n’en aura plus.

C’est pourquoi, en Kodèch comme en français, on fera primer la consonne sur la voyelle. Sauf dans trois exceptions que l’on abordera vers la fin de l’ouvrage.

Des leçons de grammaire ont été intégrées face aux pages de ‘Houmach. Elles correspondent généralement à une nouvelle notion apparaissant dans le texte de la page présente ou suivante. Ceci permet à l’enfant de mettre sa nouvelle leçon directement en pratique, et d’assimiler plus rapidement que s’il l’apprenait en théorie.

Cet ouvrage aborde la lecture par le début du ‘Houmach Vaykra, suivant l’enseignement de nos Sages (Midrach Tane’houma Tsav 14). Une fois cette lecture achevée, les enfants pourront poursuivre la lecture dans un ‘Houmach classique.

A préciser, cet ouvrage permet l’enseignement des règles de lecture les plus courantes. D’autres règles supplémentaires existent pour ceux qui souhaitent perfectionner leur apprentissage.

Méthode d’apprentissage

On ne découvre qu’une seule nouvelle voyelle par jour, que l’on apprend avec chacune des lettres. Et on révise les acquis chaque jour, de préférence un peu de chaque lettre (et non avec l’intégralité des voyelles).

A la fin, on révise toutes les voyelles dans chaque lettre.

Une fois les trois chapitres principaux acquis, on ne devrait plus avoir besoin de dire à l’enfant le nom de la lettre et celle de sa voyelle pour qu’il la lise. Il suffira de les lui montrer pour que, de lui-même, il sache prononcer la syllabe correctement.

On fera attention que l’enfant articule distinctement chacune des prononciations. Car certains enfants peu assurés de leur connaissance ont tendance à lire “flou” pour tromper l’interrogateur, souvent parce que certains détails leur ont échappés. Ainsi, une lecture claire et distincte permettra à l’enseignant de bien cerner les acquis de l’enfant, et à l’enfant de se rassurer dans sa connaissance, car il sera conscient de ce qu’il maîtrise et ne maîtrise pas.

Le cerveau fonctionne à l’aide de courants qui viennent relier deux connaissances entre elles. Plus on effectue la liaison entre les deux, plus on trace le chemin de l’une à l’autre, comme le chemin qui se crée dans un champ par les passages répétés. Par ailleurs, certains enfants ont un cerveau plus humide que d’autres, ce qui leur permet de mémoriser plus rapidement, comme un pas qui s’imprime facilement dans de la boue, mais aussi d’oublier facilement, parce qu’il est très malléable. Les autres, à l’inverse, ont un cerveau très sec où les passages laissent peu de marques, mais où une fois que le chemin est tracé, il ne s’efface pas rapidement.

Les pages d’exercices qui suivent chaque nouvelle voyelle permettent à l’adulte de vérifier si l’enfant a bien acquis la leçon ou non.

On veillera à ne pas précipiter l’enfant à donner la réponse, car cela risquerait de le troubler et il donnerait alors une réponse fausse. On lui laissera le temps de retrouver la mémoire et de donner la réponse qui lui semble juste. Si il s’est trompé, on reverra avec lui la leçon défectueuse.

Lors de la lecture des mots, il sera préférable de montrer à l’enfant lettre par lettre, en cachant la suite (comme le futur qui est caché de l’homme), par exemple à l’aide d’un papier, de manière à ce que l’enfant ne soit pas perturbé et qu’il se concentre sur la lettre qu’il est en train de lire. (En effet, la dyslexie provient du fait que les deux yeux ne se coordonnent pas pour voir le même élément. Aussi, l’enfant pressé de finir, risque de voir la lettre attendue et l’associer à une voyelle plus loin).

L’enfant tracera ses connexions, pour lire de plus en plus rapidement, directement dans les pages du ‘Houmach Vaykra, où les liaisons se feront doucement doucement jusqu’à ce qu’elles soient si bien gravées qu’il n’y aura plus d’hésitation. Par conséquent, à l’étape du ‘Houmach on privilégiera peu de lecture soignée à beaucoup de lecture bâclée. Puis, le temps fera son effet sur chaque enfant, à sa manière, et à force de persévérance et de régularité, il saura enfin lire couramment.